Madame Paillier fête son centenaire

By | 7 novembre 2023

Le 12 septembre 2023, jour de son centième anniversaire, à la résidence Domitys de Joué-lès-Tours (37) où Mme Simone Paillier a élu domicile depuis plus d’un an, c’était la fête.

En effet, les résidents et le personnel de l’établissement, les amis, ses enfants, le capitaine Andrieu, commandant la communauté de brigades de Chambray-les-Tours, accompagné d’une gendarme de l’unité, Mme Sylviane Augis, adjointe déléguée à la Politique des Aînés de Joué-Lès-Tours, ainsi que le président Théo Baude et Pierre Pilliet, trésorier de l’Amicale de Touraine des retraités de la gendarmerie, lui ont organisé une petite fête, avec gâteaux, fleurs et cadeaux… et la surprise : la chorale des résidents, qui a interprété les chansons qu’elle aime, au son de l’accordéon. Notre centenaire est née le 12 septembre 1923 à Angers, elle a vécu deux guerres mondiales, vu se succéder 14 présidents de la République pour enfin rejoindre le club des 30 000 français centenaires. Dotée d’une mémoire indéfectible, elle partage volontiers les anecdotes de son existence. Elle confie qu’elle a commencé à travailler à 15 ans comme vendeuse en crémerie, puis sa rencontre à Tours avec son époux, Marcel, de retour de 5 ans de captivité et malheureusement décédé le 12 mai 2012. Les péripéties de son voyage au Maroc pour y retrouver son époux affecté six mois plus tôt à la brigade de Tiflet en plein bled. Les mutations dans des brigades du Tarn où sont nés ses deux fils : Roddy et Xavier, puis l’arrivée en Touraine à la brigade de Montbazon. La reconversion de son époux au CEA et l’achat de leur maison… Simone se plait à la résidence où elle a retrouvé des amies et où elle s’est rapidement intégrée. Elle y pratique la gym douce et fréquente la piscine deux fois par semaine. Elle pratique assidûment le scrabble, domaine où paraît-il, elle est redoutable. Mme Paillier, ses fils mais aussi plus largement toutes les personnes présentes ont salué la présence de gendarmes en uniforme et des Anciens de l’Arme, signe que la gendarmerie reste malgré tout une grande famille qui n’oublie pas ceux qui les ont précédés dans la carrière.

Théo Baude