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Les oubliés du Levant – Philippe et Grégory PRIOLON

Les Oubliés du Levant

Beyrouth, 1925. L’adjudant Dragan, héros de la Première Guerre mondiale, ne se doute pas un seul instant que son arrivée au Levant va sonner le départ d’une effroyable répression contre la révolte druze. Si l’histoire vécue par ce sous-officier est le fruit de l’imagination d’un père et son fils en quête de vérité, celle de cette escouade de soldats retrouvés, morts sous un tas de pierres, près d’un village druze est bien réelle. Malgré les tensions militaires dans le pays et les remous politico-médiatiques internationaux, ils mèneront leur enquête, sans résultat. Même la plaque matricule retrouvée ne parlera pas. En 2015, ce désir de vérité reste intact. Mettre un nom sur ce matricule, c’est découvrir ce qui s’est passé et déterminer pourquoi des hommes ont été dissimulés, enterrés à la hâte, sans qu’il n’en soit fait état dans les journaux de marche régimentaires. Dommages collatéraux, déserteurs, mutins ? Qui et pourquoi ? Le matricule 33975 faisait partie du corps expéditionnaire français composé de spahis marocains, tirailleurs sénégalais et bien d’autres soldats venus des Colonies, que la France appelait son armée d’indigènes. Les journaux de marche ne citent que les officiers et sous-officiers français morts au combat. Les autres sont «Les Oubliés du Levant».

Grégory Priolon, professeur d’histoire
Il est titulaire d’un master de recherches en histoire contemporaine à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense. Il est passionné d’histoire militaire et plus particulièrement des guerres coloniales françaises.

Philippe Priolon, adjudant de gendarmerie à la retraite
Après 17 ans de service, il décide de raccrocher le képi. Il travaille actuellement pour une compagnie internationale de transport aérien. Durant sa courte carrière militaire, il a été témoin et acteur de faits historiques. En 2000, lors d’une opération extérieure, il va enquêter sur une découverte qui bouleversera sa vie, à jamais.

Broché: 160 pages
Editeur: Editions L’Harmattan (29 mai 2015)
Langue: Français
ISBN-10: 2343065705
ISBN-13: 978-2343065700
Dimensions du produit: 21 x 1 x 13 cm
Prix: 15,50 euros

Le Musée de la Gendarmerie nationale

Rendez-vous les 10 et 11 octobre 2015 pour l’ouverture du musée de la Gendarmerie nationale! Un week-end festif ponctué d’animations et de temps forts vous attend !

Après 2 ans de travaux, le Musée de la Gendarmerie nationale, labellisé musée de France, ouvre ses portes le 10 octobre, à Melun. Ce nouveau lieu culturel et touristique unique en son genre dévoilera prochainement son nouveau visage. On vous embarque le temps d’un week-end de découverte et d’animations les samedi 10 et dimanche 11 octobre, de 10h à 18h. Des visites guidées et des animations ludiques seront organisées, pour les petits comme pour les grands, sur le parvis du musée. On ne vous en dit pas plus, mais n’oubliez pas votre appareil photo ! Toutes les infos sont sur la page Facebook du musée: https://www.facebook.com/musee.gendarmerienationale


Village Vacances Maison de la Gendarmerie

Village Vacances Maison de la Gendarmerie
66700 Argelès-sur-Mer
Disponibilités à partir du 22 août !

A 500 mètres de la plage et à 30 km de l’Espagne, l’établissement offre un cadre idéal pour vos vacances. Venez découvrir le second bassin de piscine (ouverture jusqu’au 12 septembre) et le nouveau terrain de minigolf (photos et tarifs sur le site www.fondationmg.fr) – 15 % sur la deuxième semaine pour tout séjour de deux semaines consécutives minimum (hors vacances scolaires). Arrivées et départs tous les jours, sans obligation de semaine complète. Selon vos besoins, mise à disposition des draps et du linge de toilette (prestation payante). Pour réserver Adresser un mail à argeles@fondationmg.fr, en indiquant : coordonnées avec adresse et numéro de téléphone portable, dates de séjour et type de logement souhaité, noms, prénoms et dates de naissance de tous les participants. Plus de renseignements au 04 68 81 05 18.

A bientôt !

La gendarmerie d’Île-de-France recrute des GAV

Vous connaissez dans votre famille, vos proches ou votre entourage des personnes qui souhaitent découvrir la vie professionnelle et les valeurs militaires ? Des personnes désireuses d’exercer un métier d’accueil et de sécurité et qui veulent vivre une expérience enrichissante ?

L’escadron de sécurité et d’appui de la région de gendarmerie d’Île-de-France recherche des agents d’accueil et de sécurité pour les casernes de gendarmerie, palais nationaux, bâtiments publics en Île-de-France, sous le statut de Gendarme adjoint volontaire (GAV) en emploi particulier.

Les conditions pour postuler sont les suivantes :

• être âgé(e) de 17 ans au moins, et de moins de 26 ans au moment du dépôt de la candidature;
• avoir effectué la JAPD ou la JDC;
• être de nationalité française;
• être apte physiquement.

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter:

le Centre d’Information et de Recrutement (CIR) de Paris
12 Place de la République
75010 PARIS
(caserne VERINES – accessible par ligne 3, 5, 8, 9, 11 station « République » prendre sortie 4 : rue du Faubourg du Temple)

mais également par mail: cir.paris@gendarmerie.interieur.gouv.fr
ou par téléphone: 0 820 220 221 – 0,09€ TTC/mn ou le 01 85 56 25 53

Vous pouvez également télécharger la fiche de renseignement GAV: prospectus-gav.pdf

Un livre photo, véritable hommage aux « héros ordinaires »

vie-en-bleuDerrière l’uniforme bleu et le képi des gendarmes se cachent des hommes et des femmes entièrement dévoués à leur mission. Pour la première fois, un ouvrage porte un regard à la fois tendre et factuel sur cette profession aux multiples facettes, propose une immersion dans le quotidien de ces militaires qui n’ont de cesse de protéger et de secourir leurs concitoyens. À travers son objectif, le photographe David Cesbron se fait, au jour le jour, le témoin de leurs aventures, les suit dans les situations les plus diverses, que ce soit sur le front attendu des infractions et des accidents, dans le cadre plus feutré des conflits de famille et de voisinage ou dans leurs actions auprès de personnes en détresse. Moments difficiles ou gratifiants durant les interventions, instants d’attente ou de décompression à la caserne, scènes familiales intimistes… Autant de clichés pris sur le vif qui viennent accompagner et soutenir le témoignage poignant du capitaine Didier Guériaud qui, depuis 35 ans, mène une «vie en bleu». Plus de photos à cette adresse.

Édition : Le Cherche Midi
Format : 260 x 260 mm
Couverture reliée – 164 pages en couleurs
Prix de vente public: 32€ TTC (23,70€ TTC, prix de souscription exceptionnel, valable jusqu’au 30 juillet 2015, bulletin de commande à télécharger ici, à imprimer et à renvoyer).
Parution en octobre 2015

Devenir de la CNMSS

Une polémique autour du reversement des excédents budgétaires de la caisse militaire au régime général de la sécurité sociale alimente les inquiétudes sur le devenir CNMSS.

11-Cadre juridique du reversement des excédents:
Le reversement des excédents s’inscrit dans le cadre de l’intégration financière du régime d’assurance maladie des militaires dans le régime général instituée par la loi de financement de la sécurité sociale n°96-1160 du 27 décembre 1996, l’objectif étant de mettre fin aux déséquilibres et notamment aux excédents structurels dégagés par la CNMSS par l’effet de l’application des règles de compensations bilatérales entre les deux régimes. En effet, le mécanisme de compensation faisait que le régime général contribuait au financement du régime spécial bien au-delà de ce qui était nécessaire à l’équilibre financier de celle-ci. L’intégration financière dont les modalités sont fixées par convention liant l’Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS), la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) et la CNMSS a des conséquences directes sur la trésorerie de l’établissement qui dispose depuis l’exercice 1997 d’une trésorerie commune avec le régime général et conduit chaque année à procéder au calcul de la ligne d’équilibre. L’article 31 de la loi précitée, codifié par l’article L713-21 du code de la sécurité sociale dispose en effet qu’à compter du 1er janvier 1997 «le budget de la CNMSS est équilibré en recettes et en dépenses soit par une contribution d’équilibre due par le régime général, soit par un reversement au régime général par la CNMSS». Pour autant, ce mécanisme déjà ancien n’a jamais été de nature à remettre en cause la spécificité du régime militaire qui a été jusqu’ici préservée puisque l’approbation du budget de la CNMSS relève toujours depuis cette date de la compétence des ministres chargés de la sécurité sociale, de la défense et du budget et que la CNMSS continue à assurer la gestion des prestations d’assurances maladie-maternité servies aux militaires.

12-Perspectives d’avenir:
S’agissant des inquiétudes tenant à un risque de disparition de la CNMSS par absorption par la CNAMTS, elles procèdent d’un rapport commandé par la direction de la sécurité sociale sur les coûts de gestion de l’assurance maladie dans le cadre de la modernisation de l’action publique (MAP) et réalisé en 2013 par une mission conjointe IGAS-IGF. Ce rapport dont les conclusions ont été rendues publiques en décembre 2014 préconise que l’assurance maladie s’oriente, à l’horizon 2020, vers une mutualisation des activités de l’ensemble des organismes d’assurance maladie, à partir des deux opérateurs que seraient le régime général (CNAMTS) et le régime des agricoles (MSA). Cette recommandation s’appuie sur le regroupement des systèmes d’information et les économies d’échelle supposées. Ceci posé, le rapport qui souligne l’efficience de sa gestion par un faible coût de gestion de l’affilié par rapport à tous les autres régimes, traite peu de la CNMSS. Actuellement, la CNMSS négocie sa nouvelle convention d’objectifs et de gestion (COG 2015-2018) avec l’État dont le processus se déroule tout à fait normalement. Par ailleurs, une nouvelle feuille de route sera fixée pour 4 ans au régime des militaires avec de nouveaux projets. S’il est difficile de préjuger de l’avenir dans un contexte contraint et en changement permanent, il n’existe pour l’heure aucun élément tangible qui accrédite la thèse d’une disparition programmée du régime spécifique des militaires. La rédaction d’une nouvelle convention va au contraire dans le sens d’un maintien de la CNMSS.

Le 17 février 2015,
La Direction générale de la Gendarmerie nationale
Direction des personnels militaires de la Gendarmerie nationale
Sous-direction de l’accompagnement du personnel
Bureau de l’action sociale

Convention de partenariat CNG / FMG

Le 29 janvier 2015, dans le cadre prestigieux du cercle de la Garde républicaine à la caserne des Célestins à Paris lors de la cérémonie traditionnelle des vœux en commun de la Caisse Nationale du Gendarme et de la Fondation Maison de la Gendarmerie (FMG). Lors de cette manifestation, le général d’Armée Denis Favier et le général de division (2S) Pascal Jorré ont signé officiellement la convention de partenariat et ont finalisé l’appellation commune entre ces deux institutions : «Entraide Gendarmerie, une force sociale à mes côtés». Cette appellation constitue un signal fort de la volonté de la CNG et de la Fondation Maison de la Gendarmerie d’offrir à leurs adhérents et leurs ressortissants une action sociale commune, claire et pérenne.
Jean-Claude Fontaine

La course de Timo

Timothé né le 18 janvier 1999 à Nantes est le fils de Carole et de Jean-Michel Durand, Jean-Michel gradé de gendarmerie en poste actuellement au PSIG de La Flèche en Sarthe.

Timothé a quitté sa famille le 2 juillet 2005 des suites d’une tumeur cérébrale. En 2006, la course de Timo est créée par Carole et Jean-Michel aidés par la famille et de nombreux amis. Cette course réunit chaque année entre 400 et 600 participants sur des parcours de 10,3 km, une course famille et de nombreuses animations devant la brigade de gendarmerie de Seiches-sur-le-Loir (49). Comme le dit ce très bel article écrit par Carole, ces manifestations ont rapporté 88 000 euros au profit de l’institut Curie pour faire avancer la recherche. La dernière course aura lieu le 17 mai 2015, vous êtes dans la région, venez participer à la fête, vous souhaitez aider la recherche n’hésitez pas à faire un don si minime qu’il soit à l’ordre de l’institut Curie par l’intermédiaire de :

Jean-Michel et Carole Durand
61, route nationale
49112 Pellouailles les Vignes

André, Andrée Saad, Grand-Père de Timo

Finir, achever, mettre un terme, conclure…

Quel verbe choisir pour annoncer que cette 10ème édition de la Course de Timo sera également la dernière ?

Comment décrire la peine occasionnée par cette nouvelle perte, mais aussi le long et sinueux chemin parcouru jusqu’ici ?

Comment dépeindre les soirées passées à préparer la course, avec la bande de doux dingues qui a accepté de nous suivre, pour une, deux, ou toutes les éditions ? Les larmes, mais aussi les innombrables fous rires? La course aux idées nouvelles et aux partenaires financiers dès le mois de septembre ? Le coup de fil du chanteur de Sinsemilia? Les préparatifs le Jour J sous des trombes d’eau, à 06h du matin, pour accueillir les courageux qui venaient courir pour Curie? La vision de centaines de coureurs sur le départ? Et cet affreux nœud à la gorge sur le podium ?

Comment exprimer la satisfaction à l’annonce du « oui » d’un sponsor… L’heureuse surprise à l’invitation d’associations qui nous donnaient -contre rien- leur collecte… Le cœur qui battait tandis que des collégiens nous présentaient un exposé sur la Course de Timo… L’émotion face à ce grand-père timide qui vint un soir sonner à notre porte pour donner, en lot de tombola, un petit panier qu’il avait fabriqué de ses mains ?

Timothé est parti en 2005, il aurait 16 ans aujourd’hui.

Cela fait 10 ans. Les gens qui ont perdu un proche le savent, l’ont éprouvé : Ce temps est différent, spécial ; il est arrêté, comme suspendu.

10 ans d’hébétude, de douleur et de lourd travail de deuil, mais aussi 10 ans de découvertes, de richesse partagée où l’on a tâché de construire du sens pour survivre, pour le souvenir de Timothé, mais également pour Cyprien, Louis et Violette, ses petits frères et sœur.

La course de Timo est un événement sans pareil qui nous a soignés, tirés, portés… Remis debout.

Lire, malgré son absence, le prénom de Timo sur toutes les lèvres, a fait naître au fond de nous des bulles de bonheur. Et nous avons remis, grâce à vous, la somme de 88 000€ au laboratoire de recherche sur les tumeurs cérébrales de l’enfant du Dr Delattre à l’Institut Curie !

VOUS nous avez soulevés, entourés, et aidés à avancer. VOUS, famille, amis. VOUS, coureurs, bénévoles, sponsors, durant ces nombreuses années. Vous tous, vous nous avez aidés à vivre.

Aujourd’hui, il nous faut évoluer encore… Il nous est impossible désormais d’aller raconter encore et encore notre histoire dramatique à des gens qu’on ne connaît pas pour obtenir de l’argent pour Curie, il nous est difficile de monter sur un podium pour représenter « ceux qui ont perdu un enfant »… Nous voilà au bord d’un autre chemin.

Voilà. La 10ème Course de Timo sera la dernière. Mais clore cette aventure, ce n’est pas y mettre un terme, c’est plutôt contempler son aboutissement. Avec fierté.

Nous serions très heureux de passer le relai, de proposer si besoin notre soutien à une association qui souhaiterait démarrer une nouvelle manifestation sportive et caritative à Seiches/Loir.

En attendant, rendez-vous le 17 mai 2015 à Seiches/Loir pour tâcher d’atteindre les 100 000€, faire de cette 10ème et dernière course un événement du tonnerre ! Sous le soleil, bien entendu.

Site: www.coursedetimo.fr
Facebook: www.facebook.com/CoursedeTimo

Précisions du président de la Mutuelle Unéo

M. Antoine Lamon, commissaire général de division aérienne (2S) et président de la Mutuelle Unéo souhaite pour 2015, une année sous le signe d’une collaboration renforcée entre Unéo et les associations et comme convenu, voici les précisions que Unéo s’était engagé à nous fournir sur :

le contrat d’accès aux soins (CAS) – Face à la hausse régulière des dépassements d’honoraires, le CAS marque une inflexion notable vers une volonté de les réguler. C’est une première avancée. En effet, plus encore que les franchises ou les baisses de niveau de remboursement, c’est l’écart grandissant entre les bases de remboursement de la Sécurité sociale et les tarifs réellement pratiqués qui explique l’augmentation des restes à charge et les difficultés d’accès aux soins.C’est cette même volonté de se positionner dans une logique de régulation des dépenses, plutôtque de « fuite en avant » vers des hausses de prise en charge inévitablement répercutées sur les cotisations, qui explique l’engagement d’Unéo dans des partenariats avec des opticiens et des audioprothésistes (réseau « Santéclair »), des centres dentaires mutualistes, ou des établissements de santé (conventionnement hospitalier mutualiste), sur descritères de qualité et de tarifs maîtrisés.Vous trouverez ci-joint une fiche sur ce sujet, qui est lié au sujet des contrats responsables que nous avons également abordé pendant nos échanges. Elle se veut la plus pédagogique possible. N’hésitez pas à nous faire part de vos retours ;

les exonérations de cotisations pour les enfants handicapés – Notre règlement mutualiste prévoit que le senfants handicapés mineurs ayant un taux d’invalidité égal ou supérieur à 80% sont exonérés de la cotisation santé pour les garanties santé de base. L’adulte handicapé enfant de membre participant et ancien ayant droit de ce dernier devenu à son tour adhérent, est exonéré du paiement de la cotisation santé pour les garanties santé de base. Ces exonérations sont sans lien avec le bénéfice de l’allocation adulte handicapé (AAH), pour laquelle il faut être âgé de 20 ans minimum (16 ans si le demandeur n’est plus à la charge de ses parents pour le bénéfice des prestations familiales).

Les téléchargements du discours du président d’Unéo prononcé lors des vœux du 21 janvier et de la fiche sur le contrat d’accès aux soins au format PDF sont disponibles ici et ici.

Alerte attentats

Les événements qui ont endeuillé la France, début janvier, ont provoqué une réaction populaire exceptionnelle qui en l’occurrence a mis en exergue la qualité et le professionnalisme avancé des forces de l’ordre. Nous nous associons à la peine des familles et des proches de toutes les victimes. Nous avons pu observer que des gendarmes mobiles se sont faits ovationner à leur passage lors des manifestations du dimanche 11 janvier 2015 à Paris. Nous sommes loin du tableau excessif brossé par certains en fin d’année 2014 lors des tragiques événements de Sivens où la gendarmerie mobile a injustement été mise en cause. À l’évidence, le maintien de deux forces, Police nationale et Gendarmerie nationale, bien distinctes et de statut différent, s’est révélé tout à fait pertinent et particulièrement efficace en ces dramatiques occasions. Il a été aussi démontré et c’était là une première, que les formations d’élite de ces deux forces (GIGN, RAID, GIPN et BRI) pouvaient en cas de besoin être associées et travailler ensemble. La Gendarmerie nationale conforte ainsi sa place au sein du ministère de l’Intérieur dans lequel elle tient désormais toute sa place. La Fédération Nationale des Retraités de la Gendarmerie, salue l’engagement de toutes les forces activées pour répondre à l’agression, sans distinction d’origine et en particulier la maîtrise de ses camarades du GIGN qui comme d’habitude ont fait un travail précis et remarquable. Le mot « d’habitude » ne doit pas masquer les difficultés de gestion qui surgissent, inhérentes à chaque événement, ne doit pas masquer les risques encourus qui, dans le cas ici évoqué, étaient considérables. Notre Directeur général de la Gendarmerie nationale s’est lui même impliqué dans cette affaire sur le terrain, à la demande du chef de l’État, et a ainsi dirigé les opérations en zone gendarmerie ce qui est tout à fait exceptionnel. Nous devons aussi saluer l’action déterminante des gendarmes territoriaux et gendarmes mobiles, associés dans la détection, le pistage, la traque et la fixation des terroristes.
Nous avons une pensée toute chargée de fierté pour les deux gendarmes départementaux de Dammartin-en-Goële (77) qui lors d’une patrouille ont donné l’alerte et qui bien que les risques pour eux aient été énormes, ont agi opportunément et avec un sens tactique remarquable en se mettant en posture de combat en utilisant les caractéristiques du terrain avec seulement des armes de poing, hors de leur véhicule (qui a été touché d’une rafale avec un H+L effrayant) et ont d’un seul tir efficace blessé un des terroristes, les contraignant ainsi à se replier sur un local d’entreprise.
Il est légitime que soient mises en exergue ces attitudes et cet engagement des personnels de terrain, lequel engagement a permis aux éléments d’intervention directe (GIGN) de se positionner dans les meilleures conditions. Mais nous savons aussi qu’il n’y a pas que des occasions exceptionnelles et que le quotidien des compagnies et des brigades n’est pas un fleuve tranquille. Bravo donc à vous tous qui méritez bien l’admiration et la reconnaissance de vos aînés.
Michel Lenglet, rédacteur en chef – © Crédit photo: D.R.