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La section en balade au pays de Loire

Après la sortie dans les Pyrénées en juillet dernier, Gérard Dirand, notre président, a proposé à la section un voyage de 4 jours à destination de Saumur (49). Le centre d’intérêt principal de cette escapade se trouvait être le Gala du Cadre Noir accompagné d’un orchestre symphonique.

La manifestation, n’ayant lieu qu’une fois par an, nous a séduits si bien que les inscriptions ont été rapidement complètes, le voyage ayant été programmé du 22 au 25 octobre. Hélas, quelque temps avant le départ, Gérard nous a appris que le correspondant, à Saumur, du voyagiste chalonnais, Girardot, avait omis de nous inscrire au spectacle. Dépités, car l’attrait principal de la sortie n’existait plus, nous nous sommes interrogés sur le fait d’annuler ce voyage mais, par amitié pour notre président et le plaisir de passer ces quelques jours ensemble, nous avons décidé d’y participer. Partis au matin au nombre de quarante-cinq, retraités et sympathisants, ce dimanche 22 octobre, le car nous a transportés jusqu’à destination où nous avons pris nos quartiers à l’hôtel de la Saulaie et ceci pour trois nuits, non sans s’être arrêtés pour le déjeuner dans un restaurant « gastronomique » autoroutier. En soirée, en remplacement du Cadre noir, un dîner spectacle dans un cabaret équestre, nous a été offert, nous faisant regretter encore plus la manifestation prévue. Un premier jour à oublier finalement ! Le programme du second jour s’est révélé plus intéressant puisque nous avons visité (trop vite) le musée des Blindés puis celui de la Cavalerie dans la même matinée. Au musée des Blindés, nous avons été impressionnés par le nombre de matériels présentés de tous pays et de leur état, montrant le travail effectué de remise en état, le tout présenté impeccablement dans les hangars. L’après déjeuner à Saumur a été consacré à la visite de la ville en croisière sur la Loire puis à bord du petit train par lequel nous avons pu découvrir cette ville chargée d’histoire. En fin de journée, nous avons rejoint les caves Ackerman, maison de fines bulles de la Loire pour la visite et une dégustation de crémant. Au troisième jour, le village troglodyte de Louresse-Rochemelier nous a accueillis pour une découverte d’un monde souterrain avec ses habitations atypiques dont la dernière demeure a été occupée jusqu’en 1962.

C’est d’ailleurs un restaurant troglodyte qui nous a accueillis au déjeuner. La suite de la visite s’est déroulée à Doué-la-Fontaine à travers une promenade scénographique souterraine pour un retour de 10 millions d’années. Revenus à l’air libre, les secrets de la taille et de l’entretien des rosiers nous ont été expliqués au site de la Terre des Roses, ancienne ferme restaurée. Le dernier jour, sur la route du retour, nous avons fait un arrêt afin de visiter le magnifique château renaissance de Villandry remarquable par l’harmonie de son architecture et de ses jardins. Après le repas au village, nous avons quitté la région pour la Bourgogne, la tête remplie de beaux souvenirs et découvertes malgré la déconvenue relative au Cadre Noir. Pendant les trajets, Jean-Claude, dit Moumoune, n’a pas manqué de nous faire rire avec ses nombreuses histoires tandis que le second, Gérard, s’était remis à la chansonnette. Enfin, l’ambiance était vraiment au beau fixe durant ce séjour pour lequel chacun s’est félicité de sa participation en attendant les propositions de notre président pour l’an prochain.

Jean-Pierre Ley

Notre président Michel Cazade nous a quittés

Cruel choc qui frappe une nouvelle fois la section Landaise de la Fédération Nationale des Retraités Gendarmerie. Bien que nous ayons espéré que l’inexorable diagnostic aurait un démenti, c’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le jeudi 27 juillet 2023, le décès de notre ami Michel Cazade, président de la section FNRG des Landes. La fédération perd un dirigeant apprécié de tous.

C’est au cours de l’assemblée générale extraordinaire le 9 novembre 2019 qu’il avait accepté de présider la section landaise suite au décès du regretté président et administrateur national, Michel Doisne, tragiquement disparu dans un accident d’aéronef (ULM) en juillet de la même année. Michel avait su reprendre le flambeau avec courage et dévouement, permettant ainsi d’assurer la pérennisation de la section Dacquoise. Né le 19 avril 1947 à Roquefort des Landes, élève studieux et appliqué, scolarisé à l’école primaire de sa commune, il obtient son certificat d’étude à l’âge de 14 ans. Malgré son jeune âge affichant une certaine attirance pour la musique, ses parents l’inscrivent auprès de la renommée Société Musicale locale « La joyeuse de Saint-Gor ». Véritable passionné dans cet art, sous la direction et au rythme de la baguette de son professeur, il excelle très rapidement en jouant du saxophone-soprano. Reconnue et appréciée dans le département landais, cette harmonie à laquelle son frère et sa sœur sont venus grossir les rangs, va assumer pendant plusieurs années les réjouissances musicales dans pratiquement toutes les fêtes patronales locales. Très jeune, il entre dans la vie active en qualité de plâtrier. Métier particulièrement éprouvant, qu’il va savoir partager avec sa passion pour la musique. En 1966, dans sa dix-neuvième année, il répond à l’appel de la patrie en partant effectuer son service militaire obligatoire. Landais de souche, appréciant la quiétude des forêts de pins maritimes, il est affecté au milieu des sapins vosgiens au 18e régiment des transmissions à Épinal où il intègre le détachement de musique militaire. Bruits de fond, grésillements et autres parasites sonores n’ayant pas les mêmes harmonies que ceux des instruments musicaux, c’est au retour d’une permission qu’il rejoint la caserne avec son propre saxophone. C’est au fil des répétitions au gré des besoins avec différents instruments qu’il choisit en priorité la clarinette, sans oublier son saxo. Au bout de quelques mois, il est promu adjoint au chef de musique. Remarqué par ses aptitudes musicales, à la fin de ses obligations patriotiques, on lui propose d’embrasser la carrière militaire en qualité de sous-officier avec pour objectif la responsabilité de chef de musique dans les rangs de la prestigieuse Garde républicaine à Paris. N’ayant pas envisagé cette orientation, il préfère revenir dans ses Landes natales où il retrouve avec plaisir la clique musicale de ses débuts, à laquelle il va apporter toutes les connaissances symphoniques acquises au sein de l’armée. De retour à la vie civile, il reprend sa profession dans une entreprise girondine. C’est ainsi que quatre années plus tard, en 1971 à Captieux (33), il épouse Maryse, jeune fille originaire de la localité. Bien entendu, les festivités nuptiales sont animées musicalement par la « Joyeuse de Saint-Gor ». Les responsabilités familiales conjuguées aux aléas de la vie amènent le jeune couple à s’installer dans la région « Bazadaise », au sud-est de la Gironde. De leur union, naîtront en 1972 et 1974, deux enfants Thierry et Florence. En 1973, Michel décide de changer de cap pour s’orienter à nouveau vers la vie militaire en exprimant le souhait de faire carrière dans la gendarmerie. À la fin de cette année, il est admis à l’école préparatoire de gendarmerie à Chaumont (52). Après un stage de quatre mois l’élève-gendarme Cazade Michel sort particulièrement bien classé de sa promotion 45e sur 161. Ayant choisi de servir en gendarmerie départementale, sa première affectation le dirige vers le département de l’Indre, accompagné de son épouse et de son fils. Il est affecté à la brigade territoriale (BT) à Argenton-sur-creuse (36), où pendant huit ans, il va forger les « armes » de son nouveau métier. En 1981, est créée à Dax une nouvelle unité, le PSIG (Peloton de Surveillance et Intervention Gendarmerie). Saisissant l’opportunité d’une mutation au cœur de ses Landes natales, il rejoint la station thermale avec son épouse et ses deux enfants. Ses compétences professionnelles et qualités humaines très vite reconnues, l’amèneront à être désigné comme formateur des gendarmes auxiliaires. Après deux années au sein de cette unité, il est affecté au groupe de commandement (GC) de la compagnie de Dax où il exercera les fonctions de secrétaire pendant une quinzaine d’années. Après vingt-cinq ans de bons et loyaux services à la Patrie, il fait valoir ses droits à la retraite et se retire avec son épouse dans leur maison à Dax.

Titulaire de la Médaille militaire depuis 2003 il rejoint la 186e section de Dax, où il va exercer les fonctions de secrétaire. Ses compétences l’amèneront également à assurer la responsabilité de trésorier au niveau départemental. Dès sa retraite en 1999, il adhère à la Fédération Nationale des Retraités de la Gendarmerie, section de Dax, où pendant plusieurs années, il assume au sein du bureau les fonctions de secrétaire, puis celles de trésorier jusqu’en 2015. Une nouvelle fois, ses compétences seront unanimement reconnues et appréciées. En novembre 2019, suite à la tragique disparition du président en exercice Michel Doisne, il s’engage à nouveau en acceptant d’assurer la présidence de notre section. Totalement engagé dans les fondements de la fédération dont la devise est « SERVIR », il était très proche des retraités et veuves de l’Arme et avait très rapidement acquis la reconnaissance des milieux associatifs ainsi que des instances militaires et civiles. Chez Michel, l’inaction n’était pas à l’ordre du jour ! Il aimait les loisirs, le sport, la musique, les fêtes et réjouissances régionales où il s’investissait avec plaisir et rigueur. Passionné de rugby, son implication avec conviction et sans réserve dans le milieu sportif, lui permettra de connaître de nouveaux horizons. À la saison 2004-2005, il rejoint naturellement l’Union Sportive Dacquoise (USD) jusqu’en 2015-2016 où il intègre l’école rugbystique en qualité de secrétaire mais également homme de terrain dans le cadre du respect des règlements de la FFR. Ayant été arbitre et superviseur en arbitrage, il exercera les fonctions de délégué de match auprès du comité Côte Basque, niveau fédéral 1. Natif du Sud-ouest, il avait également une grande passion pour les spectacles tauromachiques ainsi que la chasse à la palombe en palombière sans oublier les traditionnelles battues aux sangliers. Sa carrière militaire et son engagement dans le monde sportif et associatif seront émaillés de plusieurs marques de reconnaissance, Médaille militaire, Médaille de la Défense nationale échelon argent, Médaille d’honneur de l’association des Médaillés militaires, Médaille d’argent de la jeunesse, des sports et engagement associatif. Le 13 avril dernier, en reconnaissance de son engagement et de son dévouement au sein de la fédération, il était honoré de la Médaille d’or de la FNRG par le vice-président national, président de la commission « Presse-communication » et président départemental des Hautes-Pyrénées, Christian Bournonville. Le 1er août 2023, les obsèques de notre regretté Michel se sont déroulées en la cathédrale de Dax, qui était tout juste assez grande pour rassembler l’ensemble de tous tes amis, mais également la présence du colonel commandant le groupement de gendarmerie des Landes, du commandant de compagnie nouvellement affecté à Dax, de la précédente chef d’escadron récemment mutée à Paris, revenue spécialement pour la cérémonie, ainsi que de très nombreux officiers et sous-officiers en activité. Étaient également présentes de nombreuses autorités et personnalités militaires et civiles dont le monsieur le sous-préfet de l’arrondissement de Dax, monsieur le maire de Dax, des présidents de sections FNRG de tous les départements voisins et associations patriotiques, accompagnés d’une dizaine de porte-drapeaux, soulignant toute l’estime et la reconnaissance à son égard. Pour ceux qui ont eu le plaisir de côtoyer Michel tout au long de sa vie, ou comme moi ces dernières années, il était un homme droit, sociable et serviable. Bien que terriblement affaibli ces derniers temps, son investissement à la tête de notre section lui a demandé beaucoup d’efforts et de courage. Il a marqué les esprits. Adhishatz Michel, merci pour ton amitié et ton dévouement à l’égard de nous tous et pour tout ce que tu as pu nous apporter. Tu nous manqueras mais nous saurons garder le reflet de ton image et de ta sympathie. Que ton âme repose en paix. Les membres du bureau et l’ensemble des adhérents de la section Dacquoise adressent toutes leurs condoléances et pensées d’amitié à son épouse Maryse, ses enfants, sa famille et à tous ses proches, avec lesquels ils partagent leur immense peine.

Patrice Imbeau

Loto des retraités de la gendarmerie

Le samedi 25 novembre 2023 à 15 heures, s’est déroulé notre loto de la section FNRG de Bagnères, organisé par nos soins à la nouvelle salle de Clair Vallon à Bagnères. Il y a eu plus de monde que d’habitude, près de 18O personnes étaient présentes afin de gagner des lots affichés à savoir : agneaux, jambons, chapons, canards gras, magrets, poulets et bien d’autres surprises notamment un carton plein pour une montée en téléphérique pour 2 personnes avec la visite de l’observatoire du Pic du Midi de Bigorre (à 3 000 mètres d’altitude). À l’entracte, les invités ont pu apprécier les boissons chaudes, crêpes etc. Tous les anciens ont pu passer un agréable après-midi, un petit moment sympathique et convivial, et une partie de la recette sera reversée au téléthon.

Christian Brau-Nogué

Ariège – Repas de fin d’année

Comme chaque année, à cette période, la Fédération nationale des retraités de la gendarmerie, section de l’Ariège, a organisé son traditionnel repas de fin d’année à Foix.

C’est pas moins d’une centaine d’adhérents qui s’est déplacée pour assister à ce moment de convivialité. À l’heure des retrouvailles, le président, Michel Asna, a souhaité faire une surprise à l’ensemble des participants. Et quelle surprise ! C’est Satyne Gomes qui s’est présentée au bras de notre président. Satyne a été élue cette année Miss Ariège 2023 et 2e dauphine de Miss Midi-Pyrénées. Très applaudie par l’assistance, elle s’est dit très honorée de sa présence parmi les « aînés » et heureuse de partager cette journée parmi nous. Par la suite, notre président, lors de son discours de bienvenue, a tenu à saluer et avoir une pensée envers les adhérents qui auraient bien aimé participer à cette manifestation mais qui n’ont pu se déplacer pour des raisons de santé. Un succulent repas préparé par Philippe et son équipe du restaurant « La Tasca » a permis de clôturer cette journée dans la bonne humeur et le partage avec notamment une animation musicale orchestrée par 3 de nos adhérents musiciens amateurs et particulièrement doués. Rendez-vous a été donné début janvier pour la traditionnelle galette des rois.

Patrice Durand

Monsieur Maxime Bouchet, centenaire de notre section

En accord avec notre ami Maxime Bouchet qui compte 43 années de fidélité à la section FNRG des Sables-d’Olonne et avec la complicité de sa fille, Danielle Rechain, rendez-vous fut pris pour nous retrouver à l’EHPAD de Saint-Cyr-du-Doret (17) où il demeure. Et ce, pour lui permettre de souffler sa 100e bougie ce 11 octobre 2023 (avec un jour d’avance). Nous avons déjeuné ensemble après un apéritif au champagne offert par sa fille tout comme un très beau gâteau d’anniversaire.

L’ensemble du bureau de la section FNRG des Sables-d’Olonne était présent tout comme le porte-drapeau des Médaillés militaires de la section 402. Sa fille, son gendre, deux de ses petits-enfants et deux arrière-petits-enfants entouraient Maxime. Nous y avions convié le président de la section FNRG de la Charente-Maritime, le commandant de la brigade de Marans et notre hôtesse, Nadia Boireau, directrice de l’EHPAD et mairesse de Courçon (17) qui nous recevait. Après les félicitations chaleureuses d’usage et avant la remise de cadeaux par notre section, sa famille et le personnel de la maison de retraite, notre président d’honneur, Jean-Marie Merdrignac, a fait l’éloge de Maxime au cours d’une cérémonie d’honneur : « Notre cher ami Maxime Bouchet est né le 12 octobre 1923 à Clisson (44). Il vit sa prime jeunesse dans ce département et en Vendée. À 20 ans, il subit les événements de la Seconde Guerre mondiale et il est requis pour le STO. Il est embarqué dans un train à Nantes. Mais notre astucieux Maxime saute du train et s’évade. Il disparaît quelque temps dans la campagne. Cependant, il trouve un emploi à la banque pendant presque 3 années. Ensuite, notre camarade décide d’effectuer un stage d’entrée dans la gendarmerie à Le Bouscat pour une 1re affectation à la brigade de Saintes (17) en 1945. Courageux et efficace dans son travail, il franchit différents grades. Il est nommé chef à la brigade de La Jarrie en Charente-Maritime. Et dès 1954, il assure la fonction de chef secrétaire à la compagnie à la Roche-sur-Yon. En 1962, il accroche le grade d’adjudant. Puis, nommé au grade d’adjudant-chef à la brigade de La Palice (17) et noté « excellent », notre camarade est affecté en tant qu’adjoint au commandant de compagnie à La Rochelle en 1967. Toujours aussi efficace, et apprécié du commandement, il tiendra ce poste pendant 11 années. Puis en octobre 1978, il décide de prendre sa retraite pour se retirer à Olonne-sur-Mer (85). Notre ami Maxime adhère immédiatement à la section FNRG des Sables-d’Olonne (85). Bien incorporé dans la section, il assure la fonction de vice-président pendant quelques années en participant à toutes les manifestations organisées. Cotisant depuis 43 années à la section, j’ai eu l’honneur de lui remettre le diplôme d’honneur de la FNRG en mars 2020 avec attribution de la médaille de bronze. À ce jour, Maxime est exonéré de cotisation FNRG. Notre camarade est titulaire de la Médaille militaire qui lui a été décernée en 1967 et avant son départ à la retraite en 1978, il a été fait Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Ce jour, nous lui adressons nos meilleurs vœux pour ses 100 ans. Bravo Maxime. Nous sommes très fiers et heureux d’avoir, avec le concours de sa fille Danielle, pu passer cette journée d’émotions avec lui. Il a gardé une bonne forme physique et surtout un esprit jeune et vif qui ne souffre d’aucune déficience. Nous lui souhaitons de tout cœur de très nombreux anniversaires à venir et remercions très chaleureusement sa famille et la maison de retraite pour la qualité de leur accueil. Merci à tous pour ce moment de bonheur.

Christophe Mondon

Vendée – Le 95e congrès de la FNRG à Luçon

En 2020, notre ami Jean-Louis Limos avait tout organisé pour que le congrès national de la Fédération nationale des retraités de la gendarmerie ait lieu à Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais. La pandémie « Covid-19 » en a décidé autrement. Le conseil d’administration national a pris la décision, difficile, mais tellement raisonnable de reporter cette manifestation.

En 2021, de nouvelles mesures de confinement, de restrictions de circulation, notamment avec le pass-covid, ne nous ont pas permis d’organiser notre assemblée générale. Des discussions ont été lancées début 2022, mais le raz-de-marée de contaminations causé par le variant Omicron a mis en évidence que la pandémie n’était pas encore terminée, d’autant que l’explosion des cas en Chine a renforcé les incertitudes. Donc, la décision a été prise une fois encore de reporter. 2023, que fait-on ? Preuve que l’on s’habitue à tout (ou presque), les bons Gaulois que nous sommes, avons appris à vivre avec le Covid qui ne fait plus aussi peur et que l’on considère comme une grippe saisonnière. Et puis, il faut continuer à vivre… Nous décidons donc d’organiser, 5 ans après celui d’Orléans, un nouveau congrès. Mais ce n’est pas tout de décider d’organiser cette manifestation. Nous savons très bien que cela nécessite de disposer de structures adaptées et surtout que ça demandera de la part des organisateurs, un très gros investissement. Les volontaires ne se bousculent pas… On les comprend… Puis, une très bonne nouvelle : André Saad, administrateur national, président de la section FNRG de Luçon, nous dit connaître un site en Vendée disposant de structures qui permettraient d’y organiser le congrès. Il ne lui reste plus qu’à convaincre ses camarades présidents de sections en Vendée et aux adhérents, de l’entourer pour mettre en œuvre cet important chantier. Ouf, on peut enfin « respirer ». On l’aura notre congrès. C’est ainsi que les 3, 4 et 5 novembre, Luçon, très jolie cité située au centre de la grande plaine de Vendée, nous a accueillis sur le magnifique site du domaine des Guifettes. Il s’agit d’un village vacances en capacité de recevoir tous les congressistes dans des mobil-homes très confortables, et qui dispose de salles suffisamment spacieuses pour permettre d’y tenir nos réunions et de prendre les repas, eux aussi de grandes qualités. Un grand merci à André et à son équipe qui, de notre arrivée, à notre départ, ont tout mis en œuvre pour nous installer dans un excellent confort. Les travaux ont débuté dès le vendredi 3 dans l’après-midi.

Tandis que l’équipe organisatrice assurait l’accueil des présidents et délégués de sections et de leurs accompagnateurs éventuels, le conseil d’administration en exercice s’est réuni. L’objet principal de cette réunion était de « mettre les dernières touches » au déroulement de l’assemblée générale du lendemain. Il a donc été question notamment d’arrêter l’ordre du jour. Une grande partie de la réunion a été consacrée à notre revue. Le coût de fonctionnement excessif exige que des mesures radicales soient prises. Trois pistes sont actuellement à l’étude et elles vous seront exposées lorsque des décisions seront prises ou envisagées. D’autre part, l’idée qui circule depuis quelques mois, si ce n’est depuis quelques années de trouver une entente avec l’UNPRG a été abordée. Il a été décidé de l’évoquer lors de l’assemblée générale. À la fin de ce conseil d’administration, nous nous sommes retrouvés avec nos autres camarades qui avaient pratiquement tous rejoint les Guifettes autour d’un pot d’arrivée. En effet, notre ami André, qui avait compris que certains présidents de sections n’auraient pas hésité à fuguer à la recherche d’un fût de boisson mousseuse, avait tout prévu et bien prévu sur place. Le dîner du vendredi a été partagé dans un très bel esprit de camaraderie et on sentait bien que nombreux étaient celles et ceux qui étaient heureux d’enfin se retrouver après 5 années. Samedi 4 novembre, le grand jour : dès 8h30, deux administrateurs de la section organisatrice gèrent la feuille de présence et d’émargement, et procèdent au recueil des pouvoirs. 50 sections sur 66 sont présentes ou représentées (le quorum des deux tiers a été réalisé). La présence d’un président de section a été particulièrement remarquée. Il s’agit de celle de Jean-Marie Viard qui a fait le déplacement depuis la Nouvelle-Calédonie pour être des nôtres les 3, 4 et 5 novembre. Nous le remercions très chaleureusement. Les différents rapports habituels à la tenue d’une assemblée générale ont été exposés. Il est clair que celui qui a suscité le plus de réactions et commentaires est le rapport financier développé par le trésorier général René Vanbatten qui expose la situation financière, qui sans être catastrophique n’est pas bonne et cause bien des inquiétudes.

Il demande que des mesures radicales soient prises. Trois causes essentielles sont à l’origine de cette situation : les augmentations diverses liées à l’édition de la revue qui se fait à perte (tarifs postaux, routage et impression) ; l’évolution à la hausse des charges patronales, des charges locatives et frais de fonctionnement, le coût des deux déménagements de Saint-Mandé à Vincennes et de Vincennes au Quartier des Célestins ; la diminution des recettes provenant des cotisations et des abonnements à la revue. En conclusion, il annonce qu’un équilibre des finances est nécessaire dans le but de revenir progressivement à un seuil de solvabilité correct de notre trésorerie. Nous avons abordé ensuite, la question d’un rapprochement éventuel avec d’autres associations. Des premiers échanges, il ressort qu’une seule association présente les mêmes objectifs que la FNRG à savoir la défense des intérêts des personnels de la gendarmerie, des retraités, de leurs veuves et orphelins. Il s’agit de l’UNPRG. La question est posée aux représentants des sections pour une réponse à main levée. Êtes-vous contre un rapprochement avec d’autres associations ? Aucune main levée. René Vanbatten émet toutefois des réserves. Il fait remarquer que ce vote est prématuré et qu’il aurait été préférable de connaître les conditions d’un rapprochement avant de le soumettre au vote. Claude Balard précise qu’il ne s’agit surtout pas d’une fusion et que ce terme est à proscrire de toute discussion. Christian Bournonville tient à préciser que pour préparer un éventuel rapprochement cela va prendre beaucoup de temps, nécessiter énormément de démarches, des déplacements et va consommer beaucoup d’énergie, etc. Il est donc nécessaire de connaître l’avis des sections, notamment si elles sont « contre » afin de ne pas engager des démarches inutiles. Le président national de l’UNPRG, Gérard SULLET, présent à la réunion, demande s’il peut s’exprimer. Autorisation lui est donnée par le président de séance. Le président Sullet se dit tout à fait favorable à un éventuel rapprochement avec la FNRG. Il est bien évident que les conditions d’une telle démarche nécessiteront des discussions. Il n’entre pas plus avant dans les détails. Différentes autorités politiques, administratives et des représentants de l’active nous ont fait l’honneur de leur présence lors d’une cérémonie qui, en raison des intempéries, s’est déroulée dans la salle de réunion. Neuf porte-drapeaux étaient placés de part et d’autre d’une plaque « Hommage au colonel Arnaud Beltrame ». Notons que 4 de ces porte-drapeaux avaient fait le déplacement depuis les Pyrénées et plus précisément du Pays Basque, du Béarn et de la Bigorre. La parité a bien été respectée puisqu’il y avait deux dames, Chantal et Marie-Lise et deux hommes, Christian et Guy. Après la cérémonie, nous avons partagé le pot de l’amitié, aimablement offert par M. Dominique Bonin, le maire de Luçon, avant de déguster un excellent repas. Le début d’après-midi a été consacré à la remise des récompenses et c’est ainsi qu’ont été décorés de la médaille d’or de la FNRG, Pascal Bourdin, président de la section du Cher, Jean-Michel Ansel, président de la section de la Dordogne, Raymond Fromont président de la section de Dinard, Guy Desprez, président de la section du Loir et Cher, Jean-Pierre Alluard, président de la section d’Orléans, Serge Bonneau, président de la section de Montargis, Gérard Pierens, président de la section du Lot-et-Garonne, Christian Blancquaert, président de la section de Lorient, Michel Duc président de la section du Puy de Dôme, Daniel Denuault, président de la section de Provins, Michel Auguin, co-président de la section de Fontenay-le-Comte, Michel Aubin, co-président de la section de Fontenay-le-Comte, André Saad, président de la section de Luçon, Christophe Mondon, président de la section des Sables-d’Olonne, André Latouchel, président de la section de Châtellerault, Jean-Marie Viard, président de la section de Nouvelle-Calédonie, et M. Dominique Bonin, maire de Luçon.

À l’issue, tandis que la plupart des congressistes bénéficiaient d’une pose, les épouses et accompagnatrices étaient conviées à la visite de Luçon, Évêché dont le cardinal de Richelieu fut titulaire. La capitale spirituelle du Bas-Poitou possède un large patrimoine architectural dont la superbe cathédrale  Notre-Dame de l’Assomption et possède un parc, le Jardin Dumaine. Ces dames sont revenues enchantées de leur visite et de la gentillesse de leur accompagnatrice. Pendant ce temps-là, le nouveau conseil d’administration en exercice, s’est réuni pour constituer le bureau national. Pour élire le président national, un vote à bulletin secret a été effectué sous le contrôle d’un président de section, non administrateur national. Du résultat de ce vote, il ressort qu’André Saad est élu à la majorité absolue des voix en qualité de président national. Comme lors de tous les précédents congrès, une motion a été établie en vue d’être adressée ou remise aux différentes autorités dont, bien sûr, les parlementaires. Après ces deux journées studieuses, nous avons pu profiter d’une très agréable soirée, autour d’un superbe buffet, en musique et chansons et tout cela animé par notre organisateur, nouveau président national André Saad que nous tenons à remercier très chaleureusement. Tous les participants s’en sont donnés à cœur joie et c’était un réel plaisir de voir tous nos anciens et leurs conjointes, chanter, danser, faire la chenille… Bref, s’amuser. Et ce n’est pas sans émotion, que le dimanche matin, chacun a repris sa route avec la promesse de revenir au prochain congrès.

Christian Bournonville,
président de la commission presse et communication

Madame veuve Paulette Baseï fête son centenaire

En cette matinée automnale du 6 décembre 2023, sur les coups de 11h00, le colonel Marc de Rémond du Chélas, commandant le groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne, s’est déplacé, accompagné du président de section et de Mme Monarque, chef du secrétariat de l’état-major, au domicile de Madame Veuve Paulette Baseï, centenaire membre de notre section, afin de lui remettre en personne le colis de Noël offert par la Région de gendarmerie d’Occitanie, aux veuves de l’arme de plus de 78 ans. Madame Baseï, en présence de sa fille Marie-Josée, avait naturellement été prévenue de la visite et elle nous attendait, se tenant debout dans sa maison, prenant sans effort particulier, appui sur son déambulateur. C’est avec le sourire qu’elle a remercié très chaleureusement le colonel, se déclarant très touchée par cette marque d’attention à son égard. Veuve depuis le 15 août 2021, elle nous a relaté quelques anecdotes et moments marquants de sa vie aux côtés de son époux, notamment pendant les 12 années qu’ils ont passées successivement dans 3 brigades de gendarmerie en Algérie et au cours desquelles elle a donné naissance à leurs 4 enfants. Marie-José, la benjamine, viendra au monde en 1962, peu de temps avant le rapatriement en métropole qui s’est effectué dans des conditions éprouvantes se souvient Paulette. Promu adjudant, son mari sera dès lors affecté dans l’Ariège, à la tête de la Brigade de Laroque d’Olmes. Sa carrière s’achèvera en 1976, en qualité de commandant de la Brigade de gendarmerie de Réalmont, dans le département du Tarn où il avait été muté 1 an auparavant.

La famille viendra s’installer dans la maison de Pouty à Montauban où Paulette vit aujourd’hui paisiblement avec sa fille, à seulement quelques dizaines de kilomètres de Bioule, commune Tarn-et-Garonnaise dans laquelle les parents de l’adjudant Baseï, réfugiés italiens, avaient trouvé refuge dans les années 20.

Cette rencontre à la fois simple mais chaleureuse et symbolique voulue par le commandant de groupement, souligne l’attachement que la gendarmerie tient à conserver avec ses retraités et tout particulièrement les veuves de l’arme. La présence du président de la section Fnrg pour cette occasion en témoigne et celui-ci a tenu à remettre de son côté à notre chère amie centenaire, un petit coffret de chocolats en lui souhaitant avec le colonel, un très Joyeux Noël.

Communiqué de Claude Balard

Un nouveau président, un nouveau conseil d’administration

Élu au poste de président national par le nouveau conseil d’administration en place depuis le congrès national qui s’est déroulé les 3, 4, et 5 novembre 2023, j’ai ce grand honneur de me présenter à l’ensemble des adhérents de notre Fédération. Attiré par l’uniforme, j’ai intégré l’école de Chaumont en octobre 1969 et à l’issue du stage, affecté dans un premier temps à la fanfare de cavalerie de la Garde républicaine, puis au 1er escadron. J’ai obtenu au cours de mon service militaire les diplômes qui m’ont permis de faire carrière au sein des télécommunications de la gendarmerie. Les affectations se sont succédé assez rapidement, 7 années chef du centre de transmissions Légion orléans, 2 années adjoint au chef de la Section des télécommunications à Dijon, 3 années comme directeur de cours à la Division d’instruction des télécommunications à Le Mans, 3 années responsable des télécommunications pour la Nouvelle-Calédonie, les Îles Wallis-et-Futuna puis retour pour une année à l’École de le Mans. Fin 1997, l’heure de la retraite a sonné, j’ai pris le chemin qui mène à Chamonix pour assurer la direction du Régina, hôtel de la Maison de la Gendarmerie jusqu’en 2014. Je suis aujourd’hui un retraité heureux au service des retraités fragilisés par les aléas de la vie. Je quitterai à la prochaine assemblée générale la présidence de la section FNRG de Luçon Sud Vendée littoral pour assurer au mieux ma fonction à la tête de notre Fédération. Je serai à l’écoute de chacun et chacune d’entre vous au travers des présidents de section. Sachez que c’est un grand honneur d’assumer la fonction de Président National et que je souhaite que notre Fondation vive très longtemps. Je vous transmets à toutes et à tous mon profond respect et mon amitié.

André Saad, président national

 

Composition du conseil d’administration de la FNRG

André Saad : président national.
• Jean-Claude Fontaine : président adjoint.
• Christian Bournonville : vice-président national  et président de la commission de presse et communication.
• Françoise Morcrette : secrétaire générale.
• René Vanbatten : trésorier national.
• Christian Blanquaert
: secrétaire général adjoint.
• Claude Balard : trésorier général adjoint, délégué suppléant au CPRM.
• Daniel Bock : administrateur, membre de la commission de presse et communication.
• André Dosset : administrateur représentant au Comité social gendarmerie des Pays de la Loire, représentant au comité consultatif des usagers retraités du Service des retraites de l’État.
• Didier Colson : administrateur, délégué au CPRM et au COMAC.
• Jean-Marie Viardot 
: administrateur.

Hommage au Gendarme Aufort tué en Corse en 1992

Dans la nuit du 19 au 20 septembre 1992, Fabrice Aufort, un gendarme de l’escadron de gendarmerie mobile de Châtellerault, était abattu d’une balle en pleine tête alors qu’il était en faction à bord d’un fourgon devant la mairie de Zonza en Corse. Depuis 2000, la caserne située à Antoigné qui regroupe plusieurs unités porte son nom. Mercredi 20 septembre, une cérémonie était organisée pour commémorer les 31 ans de la disparition tragique du gendarme, en présence du commandant Julien Crochard, commandant la compagnie, des militaires, des associations, ainsi que des porte-drapeaux de la FNRG et de l’UNPRG.

André Latouchel

Madame Paillier fête son centenaire

Le 12 septembre 2023, jour de son centième anniversaire, à la résidence Domitys de Joué-lès-Tours (37) où Mme Simone Paillier a élu domicile depuis plus d’un an, c’était la fête.

En effet, les résidents et le personnel de l’établissement, les amis, ses enfants, le capitaine Andrieu, commandant la communauté de brigades de Chambray-les-Tours, accompagné d’une gendarme de l’unité, Mme Sylviane Augis, adjointe déléguée à la Politique des Aînés de Joué-Lès-Tours, ainsi que le président Théo Baude et Pierre Pilliet, trésorier de l’Amicale de Touraine des retraités de la gendarmerie, lui ont organisé une petite fête, avec gâteaux, fleurs et cadeaux… et la surprise : la chorale des résidents, qui a interprété les chansons qu’elle aime, au son de l’accordéon. Notre centenaire est née le 12 septembre 1923 à Angers, elle a vécu deux guerres mondiales, vu se succéder 14 présidents de la République pour enfin rejoindre le club des 30 000 français centenaires. Dotée d’une mémoire indéfectible, elle partage volontiers les anecdotes de son existence. Elle confie qu’elle a commencé à travailler à 15 ans comme vendeuse en crémerie, puis sa rencontre à Tours avec son époux, Marcel, de retour de 5 ans de captivité et malheureusement décédé le 12 mai 2012. Les péripéties de son voyage au Maroc pour y retrouver son époux affecté six mois plus tôt à la brigade de Tiflet en plein bled. Les mutations dans des brigades du Tarn où sont nés ses deux fils : Roddy et Xavier, puis l’arrivée en Touraine à la brigade de Montbazon. La reconversion de son époux au CEA et l’achat de leur maison… Simone se plait à la résidence où elle a retrouvé des amies et où elle s’est rapidement intégrée. Elle y pratique la gym douce et fréquente la piscine deux fois par semaine. Elle pratique assidûment le scrabble, domaine où paraît-il, elle est redoutable. Mme Paillier, ses fils mais aussi plus largement toutes les personnes présentes ont salué la présence de gendarmes en uniforme et des Anciens de l’Arme, signe que la gendarmerie reste malgré tout une grande famille qui n’oublie pas ceux qui les ont précédés dans la carrière.

Théo Baude